Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous parler de votre parcours ?
Je m'appelle Gabriel Vachette et j’ai 41 ans.
J'ai suivi un parcours somme toute classique, en commençant par une école de commerce à Marseille, KEDGE Business School (Master II).
J’ai effectué plusieurs stages dans différents secteurs avant de terminer mes études aux États-Unis, en Californie. (Le seul intérêt réel pour moi d’une école de commerce, ce sont les stages).
Ma première expérience professionnelle a été chez Mazarine, une société de marketing/communication pour les marques de luxe.
Suite à cette expérience, j'ai continué à travailler pour des marques de luxe en tant que responsable e-commerce / conseil pendant 4 ans.
En parallèle de ces expériences, j’ai fondé en 2009 un blog puis un média en ligne, Les Rhabilleurs, qui est aujourd'hui l'un des médias francophones incontournables pour les amateurs d’horlogerie.
D'où vous vient cet intérêt pour l’horlogerie ?
Une montre est le seul objet que l'on va porter au quotidien qui ait autant d'intérêts, selon moi.
C'est-à-dire qu'on peut l'aborder sous différents angles :
L'angle mécanique, si l'on s'intéresse aux mouvements.
L'angle artistique, car forcément cet objet fait appel à des métiers et techniques diverses et complexes.
On va également s'intéresser aux personnes qui portent ces objets, car une personne qui comprend et s'intéresse aux montres est elle-même le plus souvent intéressante.
Tous ces centres d'intérêt centrés autour d'un objet le rendent particulier à mes yeux.
Du coup avez-vous une montre favorite ?
Non, je n'en ai pas, ahah !
Pas une seule, du moins...
Que faites-vous aujourd’hui ?
Je suis co-fondateur et je gère la marque de montres SERICA et la marque d’accessoires / maroquinerie JOSEPH BONNIE.
Contrairement à mon associé Jérôme, qui travaille principalement sur la partie design et produit de nos marques, je me concentre plutôt sur les sujets de gestion, ainsi que sur le marketing et l'image de marque.
Nous avons tous les deux nos domaines de prédilection, ce qui ne nous empêche pas non plus de traiter tous les sujets.
Pouvez-vous m’en dire plus sur votre histoire entrepreneuriale ?
Si je devais résumer l'histoire de manière synthétique, je dirais qu'il y a eu trois étapes majeures ces 10 dernières années :
2014 : Nous avons officialisé le média LES RHABILLEURS, qui est devenu mon activité principale.
2016 : Nous avons lancé JOSEPH BONNIE, notre premier e-commerce, une marque de maroquinerie et d'accessoires, ainsi qu'une plateforme de vente de montres anciennes. L'idée était de diversifier notre activité média avec cette nouvelle activité e-commerce.
2019 : Nous avons créé SERICA, notre marque de montres, qui commence aujourd'hui à se faire un nom dans le monde de l'horlogerie. Le lancement de SERICA représentait une étape symbolique pour le groupe, c'était un projet qui nous tenait à cœur. Nous ne savions pas du tout si nous allions y arriver, si les produits allaient plaire et trouver leur public...
Après le lancement de la première collection, nous nous sommes rendu compte que le marché nous soutenait et que le timing était bon. Aujourd'hui, Serica est une marque qui se développe rapidement, notamment à l'étranger.
Quels sont vos principaux marchés dans le monde ?
Nous avons très rapidement fait le choix d'intégrer le marché étranger, en particulier les États-Unis, car c'est un marché où le consommateur est plus habitué à l'achat en ligne, et il a également un potentiel d'influence sur d'autres pays.
Aujourd'hui, les États-Unis sont notre marché principal, suivi de la France, et nous réalisons des ventes dans plus de 70 pays à travers le monde !
Nous disposons actuellement de deux points de vente : notre site internet et notre boutique à Paris.
Pourquoi avez-vous décidé d’ouvrir une boutique alors que votre activité est principalement en ligne ?
Ça fait très longtemps que je voulais ouvrir un point de vente, néanmoins je souhaitais le faire au moment opportun.
Quand on a une activité principalement digitale, il est important à mes yeux que le client ait au moins un point de contact physique. C'est un gage de réassurance.
Quels sont vos objectifs à moyen terme ?
Nous avons fixé des objectifs de production et de chiffre d'affaires, mais nous n'avons pas identifié de nouveau marché cible.
La raison est simple : nous adoptons davantage une démarche axée sur le produit que sur le marché.
Notre priorité aujourd'hui est clairement le développement de nouveaux produits et l'amélioration de notre service client, nous pouvons également nous le permettre, étant donné que notre activité est principalement en ligne aujourd'hui.
Quelles sont les valeurs qui vous animent ?
L'authenticité : nous réalisons et réaliserons toujours des choses que nous aimons, que ce soit un produit ou un article, et nous ne produirons/promouvrons jamais quelque chose qui nous déplaît.
En termes de média, cela se traduit par le fait que certaines marques ne seront jamais mises en avant par nous car nous estimons que leurs valeurs ne sont pas en adéquation avec les nôtres.
En termes de produit, nous allons à l'encontre de ce que font les grandes marques, à savoir des études consommateurs pour comprendre quel produit adresser à quel marché et à quel moment, ce qui a pour conséquence qu'aujourd'hui la majorité des produits issus de ces marques sont similaires et impersonnels.
Nous faisons le choix de réaliser des produits pour nous, représentatifs de nos valeurs, et parions sur le fait que si le produit est bon, il se vendra.
Comment avez-vous été amené à travailler avec Impulsa ? Qui vous a orienté dans ce choix ?
Je suis un très bon ami de Maxime de Vieth, l'un des deux fondateurs.
Il m'a donc semblé tout naturel de me tourner vers lui en 2020 pour la reprise de la comptabilité des Rhabilleurs dans un premier temps, puis de SERICA.
Sur quelles missions ?
La comptabilité et les aspects liés à la paie ! Mais également des missions de conseil occasionnelles sur des sujets juridiques.
Est-ce que vous percevez la valeur que le One Stop Shop peut apporter ?
Oui clairement, le fait que les différents services communiquent entre eux en interne permet un suivi globalement plus simple et un gain de temps certain.
Comment décririez-vous les relations que vous entretenez avec vos différents interlocuteurs au sein d’Impulsa ?
Je travaille avec Emma et Xavier sur la partie comptable, et avec Estelle pour la gestion sociale. Tout se passe très bien et de manière fluide, ce qui est très agréable.