Est-ce que tu peux te présenter à celles et ceux qui ne te connaissent pas ?
Je m’appelle Noel BOULCH. Je suis fiscaliste chez IMPULSA depuis presque deux ans.
Je pense que je commence à connaître à peu près tout le monde (rires), deux années très heureuses aussi bien professionnellement que personnellement.
Je me sens intégré. J’aime à penser que les gens sont heureux de venir vers moi pour poser des questions fiscales, ce qui est assez étonnant vu la matière !
Peux-tu nous parler de ton cursus scolaire ?
“De pâtissier vivant sur une île à fiscaliste à Paris, il y a un virage dans les objectifs de carrière”
Rien ne me prédestinait à devenir fiscaliste. De pâtissier vivant sur une île à fiscaliste à Paris, il y a un virage dans les objectifs de carrière. Comme indiqué, j’y suis arrivé par hasard.
Après un bac scientifique à Vannes (lycée Lesage), je m'étais inscrit aux Compagnons du devoir pour devenir pâtissier-boulanger et il s’avère que je n’ai pas trouvé de maître de stage à l’époque pour démarrer mon compagnonnage. Par défaut, je me suis retrouvé à la faculté de droit dans laquelle j’ai traîné jusqu’à ce que je tombe sur la fiscalité en troisième année. C’est là que je me suis dit pourquoi pas !? J’ai commencé à trouver du sens à mes études. J’en ai profité pour “bouger”.
Pour faire court, c’est un cursus fac de droit qui démarre à Rennes, quelques mois sabbatiques à Oslo (Norvège), puis la fac à Lyon, pour finir à Lille avec un master en droit fiscal des entreprises. Et c’est sans regret puisque maintenant je suis heureux de manger les pâtisseries (taux TVA 5,5%) à défaut de les faire.
Peux-tu nous parler de ta première expérience pro ou la plus marquante jusqu’à ce jour ?
“C’était une période très intense mais très marquante et très formatrice en même temps”
On réalise cet entretien en pleine fin de la période de déclaration d’impôts des particuliers, ce qui est assez amusant, puisque ma première expérience c’était justement faire des déclarations d’impôts pour les gens en situation de mobilité à travers le monde.
C’était une période très intense mais très marquante et très formatrice en même temps. J’ai particulièrement apprécié la méthode de travail que je garde jusqu’à ce jour. Suite à ça, j’ai quitté le monde de l’avocature pour aller dans le monde de l’expertise comptable. J’ai commencé dans un petit cabinet comptable d’une dizaine de personnes au sein duquel j’étais juriste fiscaliste et juriste corporate j'avais la double casquette.
Comment es-tu arrivé chez Impulsa ?
“Ça me paraissait plus valorisant et plus stimulant intellectuellement en termes de missions.”
Je cherchais à changer, j’avais besoin de plus d’autonomie. Lors de mon premier entretien dans les anciens locaux de Châteaudun, j’ai rencontré Grégoire, Maxime, Romain et Jean-Baptiste. Il était question pour moi de définir mes objectifs et pour eux de savoir si je pouvais être le bon fiscaliste pour le poste. C’était une création de poste. Au final, ça a bien fonctionné. Mais je dois reconnaître qu’ils ont été patients, nous nous étions rencontrés en janvier et je suis arrivé en septembre. Ça a pris du temps car j’avais des projets personnels à finir, mais aujourd’hui je suis content de pouvoir apporter mon expertise.
Mais pour revenir à ta question, ce qui a clairement fait pencher la balance du côté d’Impulsa c’était la perspective d’évolution qui m’a été proposée. Ça me paraissait plus valorisant et plus stimulant intellectuellement en termes de missions. Après deux ans de fiscalité sur la même typologie de clients, vu que j’étais rattaché à un pôle spécifique dans mon ancien cabinet, j’avais l’impression d’avoir déjà tout vu et j’avais besoin de voir autre chose.
Tu as un profil assez atypique au sein d’Impulsa. Comment se passe la collaboration avec les autres corps de métiers et comment tu vis ta particularité en interne ?
“Au quotidien chez Impulsa, je dois dire que je suis admiratif de l’intelligence et des réflexes dont font preuve les collaborateurs et les associés”
Ils sont déjà tous très gentils avec moi (rire), ce qui facilite énormément la collaboration, ils ont l’intelligence de se poser les questions, l’honnêteté de se dire qu’ils doivent confirmer ou vérifier leur position sur les questions fiscales, et c’est comme ça que mon nom apparaît. Ça me fait plaisir de pouvoir contribuer à l’aboutissement des projets.
Au quotidien chez Impulsa, je dois dire que je suis admiratif de l’intelligence et des réflexes dont font preuve les collaborateurs et les associés. Je suis là pour les aider à mieux comprendre les sujets complexes liés à la fiscalité et j’adore cette complémentarité entre la fiscalité et la comptabilité. Il faut rappeler que la fiscalité n’est que des règles d’exception de la comptabilité. Les équipes comptables font le premier travail de fiscaliste et moi je passe juste après pour apporter de petites corrections liées aux règles fiscales.
Comment perçois-tu la valeur du One Stop Shop ?
“Tu as toutes ces informations en interne et toutes ces personnes qui se coordonnent [...] Le one stop shop, c’est la fluidité des missions et du conseil pour nous et pour le client. “
D’un point de vue professionnel, je trouve ça hyper agréable. Quand tu apportes un conseil à un client, souvent, il faut appeler le notaire, traiter avec l’avocat, l’expert comptable et voir aussi avec le conseil qui a fait l’approbation des comptes. Bref, t’es obligé de solliciter plusieurs acteurs alors qu’ici, potentiellement, tu as toutes ces informations en interne et toutes ces personnes qui se coordonnent.
Au quotidien, pour moi, il suffit de jeter un coup d'œil sur la GED sans déranger personne, tu retrouves un peu de tout, tu peux trouver la liasse, le juridique. Et lorsqu’on a des zones d’ombre, il suffit de contacter le collaborateur qui est juste au bureau d’à côté. C’est une mécanique invisible pour le client qui souvent ne le sait même pas. Le one stop shop, c’est la fluidité des missions et du conseil pour nous et pour le client.
Comment se passe l’intégration de ton tout premier stagiaire ?
“Ensemble, nous formons une équipe où chacun apporte ses compétences et son énergie”
La collaboration se passe très bien. J’essaie au maximum de l’impliquer dans la réflexion. Le but est qu’il monte en compétences. J’ai cette volonté de transmission et de formation, car je considère que c’est un investissement dans l’intérêt du cabinet. Il est encore junior, mais avec une grande marge de progression, et j’essaie de l’accompagner dans son développement professionnel.
Avoir un stagiaire permet de dynamiser notre équipe et d'apporter un regard neuf sur nos pratiques. Sa présence me permet aussi de prendre plus de hauteur dans la gestion de mes tâches quotidiennes. Grâce à lui, je peux me concentrer davantage sur des missions plus complexes ou sur le développement de nouvelles missions. De plus, travailler avec un stagiaire offre l’opportunité de déléguer certaines tâches, ce qui améliore l’efficacité globale de notre équipe.
Ensemble, nous formons une équipe où chacun apporte ses compétences et son énergie. Avoir une équipe diversifiée et dynamique est un atout majeur pour Impulsa, car cela nous permet de répondre de manière plus réactive et créative aux défis fiscaux auxquels nous sommes confrontés.
Comment se passe une journée type chez Impulsa ?
On commence souvent par regarder ses mails, ensuite on planifie la journée, on traite les urgences et après on suit le rythme, on essaie de répondre à diverses questions des collaborateurs. Ca, c’est le plan mais on a toujours des petits éléments qui surgissent qu’on essaie de gérer.
Peux-tu nous parler de quelques projets / dossiers sur lesquels tu travailles en ce moment ?
On sort tout juste de la période de déclaration des impôts des particuliers qui s’est terminée le 6 juin dernier. On va rebondir très rapidement, puisque la fin d’une période en appelle au début d’une autre. Si tu te concentres un mois sur un thème, les sollicitations ne se sont pas arrêtées pour autant, les dossiers vont s’accumuler. Avant (pour parler comme les anciens), il y avait des périodes de travail intenses mais maintenant j’en vois quasiment plus, c’est le rush tout le temps. Donc après les IRPP, il y aura les consultations, les audits fiscaux, le conseil interne, etc.
Sinon nous continuons à chercher des partenaires sur des sujets fiscaux encore plus pointus, des partenaires avec des profils plus techniques. Nous tentons de répondre aux besoins de nos clients. Puisque ce sont nos clients qui créent nos opportunités et nos missions, ils nous permettent de revoir nos offres.
Peux-tu nous parler de toi en dehors du cadre professionnel ?
Ma vie ne se résume pas au code général des impôts, ou à répondre aux questions des collaborateurs (rire).
En dehors du cadre professionnel, c’est une vie familiale épanouie avec mes deux enfants, ma fille qui me fait rire tout le temps et mon fils qui vient tout juste de naître.
Sinon j’ai plaisir à sortir mes 4 planches de surf (je ne suis pas dans l’excès) de mon balcon parisien pour aller en bord de mer et retourner à Belle ile en mer (Bretagne), là où j’ai grandi.
Mot de la fin : Qu’est ce que nous pouvons te souhaiter pour la suite ?
Au sein d’Impulsa, ce serait d'avancer et de grandir encore un peu plus, monter un pôle et accompagner au mieux nos différents clients sur toutes leurs problématiques fiscales au sein de ce One Stop Shop.