Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous parler de votre parcours ?
Didier Motyka, 58 ans et Bachelier !
J’ai commencé à travailler en 1984 après l’obtention de mon baccalauréat, on pourrait dire qu’il y a eu deux expériences professionnelles marquantes dans ma carrière.
1- L’industrie Textile
“Petit à petit, nous avons développé l’activité jusqu'à devenir un des premiers fabricants de textile français”
La première était au sein de l’entreprise familiale ou je travaillais avec mes parents et mon frère : Joffé (acronyme : Georgette et Felix, les prénoms des fondateurs). C’était une entreprise qui au départ fabriquait des vêtements de prêt-à-porter féminin dans le quartier du Sentier.
Je ne disposais d’aucune expérience et j’avais tout à apprendre ! J’ai donc commencé à l’atelier dans la logistique, cela m’a permis en quelques années de me familiariser avec toute la chaîne de production et de comprendre son fonctionnement.
Suite à cela j’ai rejoint la branche commerciale, mon rôle en tant que “vendeur” était d’aller démarcher des clients, à cette époque nos clients étaient principalement des commerçants de détails et des grossistes. Nous avions comme objectif de séduire une tout autre clientèle, la grande distribution.
Petit à petit, nous avons développé l’activité jusqu'à devenir un des premiers fabricants de textile français, avec une clientèle qui comptait de nombreuses enseignes de grandes distributions.
Notre chiffre d'affaires a été multiplié par X mais la marge a été divisée par Y ahah !
C'est assez logique, plus le nombre de ventes augmente plus la marge baisse, la clé pour être rentable c’est le volume, le défi est donc d'arriver à scaler sa production. Néanmoins, travailler avec la grande distribution est également un défi en soi, la relation de fournisseur / acheteur pouvant s'avérer compliquée…
2 - L’hôtellerie
“Ces deux activités n'avaient rien à voir mais je dois dire que l'hôtellerie était un business beaucoup plus simple à gérer”
Au bout d’un moment nous avions bien compris que notre activité de l'industrie textile ne serait pas éternellement pérenne et nous avions donc réfléchi à l’après. C’est en 2003 qu’une opportunité d’investissement dans l'hôtellerie s’est présentée.
Nous avons acheté 2 hôtels, un premier en 2003 au Trocadéro sous la marque Waldorf, et un second hôtel lui aussi estampillé Waldorf à l'Arc de triomphe. Cela nous a permis de faire la bascule lorsque notre activité textile s’est arrêtée.
Ces deux activités n'avaient rien à voir mais je dois dire que l'hôtellerie était un business beaucoup plus simple à gérer dans le sens ou il n'y a pas de logique de production à proprement parler et de ce fait beaucoup moins d’imprévu à gérer.
Nous avons décidé de nous séparer d’un commun accord avec notre associé en 2013, nous avons donc vendu l'hôtel de l’arc de triomphe et repris 100% de l'hôtel du Trocadéro.
En 2020, nous sentions que le moment était peut-être venu pour un nouveau pivot, nous avons donc décidé de mettre l'hôtel en vente et au même moment : Le COVID nous est tombé dessus !
Après une période difficile nous avons ré-ouvert avec quelques difficultés, et après avoir passé cette étape compliquée nous avons remis l'hôtel en vente en 2022 qui par la suite à été vendu à un fond.
Que faites-vous aujourd’hui ?
“De l’immobilier et plus particulièrement de l’achat/revente de biens immobiliers meublés”
Après la vente de notre hôtel j’avais envie de faire autre chose, je souhaitais trouver une activité moins chronophage et moins contraignante mais tout aussi intéressante et vaste !
Mon choix c’est donc porter sur l’immobilier et plus particulièrement de l’achat/revente de biens immobiliers meublés, c’est à ce moment que j’ai fondé deux structures : Motyfinances avec mon père et mon frère et HKÉ avec ma femme et mes 2 enfants.
Je travaille avec ma fille Meryl et mon gendre Simon qui sont tous deux architectes décorateurs et dispose également de plusieurs expériences dans le secteur de l’immobilier. L'idée est donc d’acheter des biens, de les refaire à neuf, de les décorer et de les vendre.
Nous avons acquis 5 biens à l’heure d’aujourd’hui, et nous avons lancé les chantiers, le cycle de vente moyen est de 14 mois (de l’acquisition à sa revente).
Nous ciblons une clientèle bien précise et de ce fait nous concentrons nos acquisitions sur le 7,8 et 16e arrondissement.
Pour beaucoup, on ne mélange pas vie professionnelle et vie personnelle mais il semblerait que dans votre cas ce soit un facteur clé de votre réussite, pouvez-vous nous en dire plus ?
“Mes parents ont posé les fondations, mon frère et moi avons bâtis les murs, demain mes enfants continueront à poser les pierres pour dresser des murs encore plus haut ! “
Selon moi toute expérience professionnelle est au final une expérience humaine, dans ce cas pourquoi ne pas s’entourer de personne en qui on peut avoir pleinement confiance ?
Ça à été le cas de mes parents qui m’ont permis à mon frère et moi de commencer sur des bases solides et propices à la réussite et c’est également mon cas aujourd'hui avec mes enfants.
Cela me permet d’assurer leur avenir et de leur permettre de mettre en pratique leurs compétences dans un environnement qui leur bénéficie de la façon la plus directe possible.
Mes parents ont posé les fondations, mon frère et moi avons bâtis les murs, demain mes enfants continueront à poser les pierres pour dresser des murs encore plus haut !
Le secret pour que cette relation fonctionne repose sur la logique de démocratie : quelle que soit la décision c’est la majorité qui l’emporte, un point final. Et sur la confiance, chacun a son domaine d’expertise et tous se doivent de le respecter.
Quelles sont les valeurs qui vous animent ?
Je ne vais pas être hypocrite, je n’ai pas de valeur proprement définie, néanmoins pour moi ce qui me pousse c’est de pouvoir gagner ma vie le mieux possible tout en faisant un métier qui m’intéresse et si possible utiliser mes ressources pour aider les personnes autour de moi.
Comment avez-vous été amené à travailler avec Impulsa ?
“une personne du nom de Valérie Meunier [..] avec qui je travaille depuis plus de 20 ans maintenant.”
Je travaillais à l’époque avec un cabinet tenu par un certain Mr. Ackerman, qui par la suite a été racheté par un cabinet du nom de Corefid qui lui aussi s'est fait racheter par Impulsa !
Le point commun de ces 3 cabinets, c'est une personne du nom de Valérie Meunier, aujourd’hui manager de pôle chez Impulsa et avec qui je travaille depuis plus de 20 ans maintenant.
Bien que les structures aient changé et que les process ont évolué, nous avons su garder une relation de travail assez similaire à celle que nous avions au départ.
C’est important pour moi d’avoir pu garder ce même interlocuteur durant toutes ces années.
Pour la petite histoire, Mr. Ackerman était mon babysitter avant de lancer son cabinet !
Sur quelles missions ?
“La création de ma nouvelle activité est étroitement liée aux conversations que j’ai eu avec Valérie, Noel et Amandine.”
Le scope de mission à pas mal évolué dans le temps.
Nous avons commencé l’époque de notre activité d'hôtellerie sur une mission de simple accompagnement comptable.
Quand nous avons décidé de vendre l'hôtel et de pivoter sur une autre activité, une dimension conseil est venue s'ajouter à cette mission comptable par le biais de Noel Boulch sur le plan fiscalité (régime fiscal, optimisation) et d’Amandine Jouanin sur le volet droit immobilier (baux immobiliers, réévaluation des loyers, statut de la société)
La création de ma nouvelle activité est étroitement liée aux conversations que j’ai eues avec Valérie, Noel et Amandine.
Impulsa m’accompagne également sur la tenue des assemblées générales de mes différentes structures ainsi que sur le plan RH et paie.
Est-ce que vous percevez la valeur que le One Stop Shop peut apporter ?
Vous l’aurez compris je suis client de tous vos services !
C’est un vrai avantage pour moi de pouvoir centraliser tous ces sujets.
Quelle que soit ma question je suis certain de pouvoir trouver un interlocuteur en mesure de me répondre.
Comment décririez-vous les relations que vous entretenez avec vos différents interlocuteurs au sein d’Impulsa ?
Honnête et constructive.
Dans toutes les questions que j’ai pu poser par rapport à mes projets, j’ai senti un réel intérêt et une envie de faire partie de ces projets de forger une histoire commune.