Peux-tu te présenter en quelques mots et nous parler de ton parcours ?
« Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu envie d’entreprendre. »
J’ai 26 ans, la majorité de mon parcours universitaire s’est fait à l’international, au sein de deux universités la Warwick Business School et la London School of Economics (UK).
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu envie d’entreprendre. A 19 ans, j’ai créé un fonds de microfinance avec deux amis et camarades de Warwick, on avait réussi à lever 50 000 € pour investir dans des projets verts autour de la planète. On a ensuite fait le tour du monde en vélo pendant 1 an afin de rencontrer les acteurs du projet et mesurer l’impact qu’a l'énergie sur les populations des pays émergents.
A l’issue de ce voyage, on a écrit un petit bouquin « The Green Wheels » pour relater les expériences et histoires marquantes qu’on avait vécues durant cette folle année.
Après ça je me suis lancé dans le monde du travail, j’ai eu deux expériences professionnelles avant de monter Sensaterra.
L’une dans un fond de venture capital, One Ragtime qui investit dans des start-up early stage en Europe à forte dimension tech. J’ai travaillé un an là-bas, entre WBS et LSE, pour découvrir le monde des start-ups car je savais que je voulais y mettre les pieds un jour.
La seconde, dans un cabinet de conseil en stratégie digital qui accompagnait des grandes entreprises à utiliser le digital pour faire croître leurs revenus. Je voulais vraiment savoir comment on faisait pour accompagner une start-up en forte croissance ? Comment faire pour générer plus de revenus avec le digital ?
C’est ces deux expériences qui m’ont motivé pour fonder Sensaterra avec mes associés.
Que fais-tu aujourd’hui ?
En tant que co-fondateur / co-CEO de Sensaterra, j’ai 3 rôles principaux :
E-merchandising : M’assurer que les contenus que nous proposons aux dizaines de milliers de personnes qui visitent notre site chaque mois soient de qualité.
Web-marketing : Superviser toute la stratégie d’acquisition digitale sur nos 3 marchés, la France, l’Allemagne et l’Italie.
Finance : Le suivi financier de toutes nos activités dans les 3 pays, la gestion de la complexité de notre modèle. J’interviens aussi sur tout l'aspect recherche de financement, élaboration du business plan, etc.
L’enjeu pour moi c’est d’accompagner la structuration dans toutes les phases de croissance sur ces 3 aspects pour plus tard recruter des personnes en qui j’ai confiance et à qui je pourrais déléguer une partie de ces missions.
Peux-tu nous raconter l’histoire de Sensaterra ?
« Notre mission : Redonner du plaisir aux gens, faire de ces pauses quotidiennes de vrais moments de plaisir ! »
Tout part d’une rencontre avec 3 autres associés dont Denis Fayolle, un serial entrepreneur qui a monté une quinzaine d’entreprises et qui accompagne aujourd’hui les jeunes entrepreneurs grâce à son expertise (La fourchette, Singulart, ManoMano).
« L’association c’est la base d’une start-up », c’est l’observation qu’a fait Denis, il travaille donc activement à rassembler des personnes avec des compétences complémentaires pour créer de belles histoires sur de nouveaux marchés.
Sensaterra est la 6e start-up ayant suivi ce modèle, la formule reste la même :
- 1 associée femme sélectionnée en premier pour promouvoir l’entreprenariat féminin : Camille Rodriguez
- 1 associé homme : Maxence Béguin (moi)
- 1 associé Tech : Clément Marty
C’est toujours une association de 4 personnes avec comme objectif de trouver une industrie qui parle aux associés, facilement scalable en Europe ou à l’international et à fort potentiel de digitalisation
On est donc passé (Camille, Clément et Maxence) par ce process de « recrutement » en quelque sorte au bout duquel on a compris qu’il y avait un très bon fit et qu’une association nous apporterait beaucoup de choses.
On a identifié que le marché des boissons chaudes était un marché avec un fort potentiel. Les analyses conso ont fait ressortir que le taux de pénétration était aux alentours des 95% et que les gens consomment entre 3 et 5 boissons chaudes par jour.
On a ensuite identifié des centaines d’acteurs indépendants dans le monde du café, du thé/tisane et des équipements ; des acteurs locaux qui torréfient leurs cafés. On voulait donc faire le lien entre les producteurs et les consommateurs grâce à notre marketplace, leur proposer un parcours d’achat / vente simple et intuitif.
Notre mission : Redonner du plaisir aux gens, faire de ces pauses quotidiennes de vrais moments de plaisir !
Peux-tu nous présenter l’équipe ?
On est donc 4 associés fondateurs :
- 1 mentor/ investisseur : Denis Fayolle (La Fourchette)
- 3 associés opérationnels, Clément sur la partie technique, Camille sur la partie Sales, Produit et Ops et moi sur le marketing, la gestion financière et l'e-merchandising.
- 17 collaborateurs, la majorité des équipes sont internationales, cela nous permet d’adresser au mieux nos différents marchés.
L’objectif à terme est de doubler l’effectif chaque année.
Pourquoi se lancer dans 3 pays ?
« Devenir un acteur européen c’est cette ambition qui nous anime. »
On voulait penser international dès le jour 1.
C’est certes une décision qui amène de la complexité, mais ça nous oblige à voir les choses sous l’angle « Aujourd’hui Sensaterra n’est présente QUE dans 3 pays en Europe » et non pas sous l’angle « On est basé en France, comment on s’exporte en Europe ? ».
Aujourd’hui on sait fonctionner dans 3 pays, on a intégré la complexité dès le départ pour mieux la diriger par la suite lors des prochaines expansions.
Rien ne nous empêche de devenir un acteur européen c’est cette ambition qui nous anime.
Quels sont vos objectifs pour 2022 ?
- Continuer à consolider nos positions dans les 3 pays ou on opère (France, Allemagne, Italie)
- Proposer de nouvelles fonctionnalités
- Monter à 25 collaborateurs d’ici fin 2022
- (On est d’ailleurs à la recherche de business developers français, allemands et italiens et de Techs !)
Quelles sont les valeurs qui vous animent chez Sensaterra ?
« Notre diversité nous permet de nous challenger sur plusieurs dimensions, ça contribue également à l’esprit d’équipe »
La confiance, on accorde beaucoup de responsabilités et donc de confiance à nos équipes, elles nous le rendent en soutenant nos décisions, même celles qui peuvent paraître risquées. Même chose pour nos partenaires avec qui on œuvre à établir une relation gagnante-gagnante.
Le challenge, on a une forte ambition ce qui demande de trouver des gens qui aiment le challenge, ambitieux, qui n’ont pas peur de faire « l’extra mile » pour faire de Sensaterra un leader Européen d’ici quelques années, voir mondial on l’espère !
L’esprit d’équipe, notre diversité nous permet de nous challenger sur plusieurs dimensions, ça contribue à l’esprit d’équipe, de favoriser l’échange de bonnes pratiques, et de réfléchir ensemble à comment appliquer ces bonnes pratiques aux différents marchés.
En tant que boîte née pendant le « Covid » cet esprit d’équipe est absolument primordial pour créer une culture d’entreprise.
Ce sont des valeurs qu’on essaye d’inculquer à nos équipes, ce sont également des critères qui vont jouer sur notre process de recrutement.
Comment as-tu été amené à travailler avec Impulsa ? Qui t'a orienté dans ce choix ?
Après avoir découvert la complexité de notre BM, tant sur le plan fiscal que comptable, j’ai demandé à Denis de m’orienter vers une boite qui aurait les mêmes problématiques que nous, c’était Farmitoo qui a exactement le même modèle hybride que nous.
“On avait besoin d’un acteur qui aille vite là-dessus, j’ai donc vite orienté mon choix sur Impulsa.”
Grégoire (Farmitoo) m’a parlé d’impulsa, en me disant que vous aviez déjà traité les problématiques de TVA européenne. On avait besoin d’un acteur qui aille vite là-dessus, j’ai donc vite orienté mon choix sur Impulsa.
J’ai aussi remarqué que vous travaillez déjà avec Singulart et Manawa, par la suite je vous ai même recommandé à Habiteo ainsi qu’à la nouvelle boîte de Denis.
Sur quelles missions ?
Expertise-comptable, déclarations administratives mais le gros chantier aujourd’hui c’est la mise en place d’un outil de reporting solide nous permettant de digérer la complexité de notre BM.
Comment décrirais-tu les relations que tu entretiens avec tes différents interlocuteurs au sein d’Impulsa ?
J’échange principalement avec Clément Dauger, la relation est très sympa, les échanges sont fluides.
Ce qui est cool c’est que la façon dont on peut aborder des sujets parfois très très casse-tête, au final on arrive quand même à en rire.
Le mot de la fin :