Pourriez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ainsi que des expériences professionnelles qui vous ont marqué ?
“une expérience incroyable qui a forgé mon envie de devenir entrepreneur”
Mon parcours a commencé de manière assez classique avec deux ans de prépa suivis de l'ESCP. J'ai ensuite travaillé chez Deloitte en audit pendant un an. Bien que ce fut une belle formation, ce n'était pas le chemin qui m'intéressait. Par la suite, j'ai passé trois ans au ministère de la Défense, une expérience dans un monde totalement différent.
Juste avant la bulle Internet de 1999, j'ai rejoint une start-up française du secteur tech, InStranet, qui a été rachetée par Salesforce quelques années plus tard. J'y suis resté plusieurs années, ce fut une expérience incroyable qui a forgé mon envie de devenir entrepreneur.
Quelques années après, j'ai racheté une société avec deux associés que nous avons développée pendant 9 ans, en France, aux États-Unis et en Allemagne. Après presque 10 ans, j'ai démarré ma troisième aventure entrepreneuriale en rejoignant Odaseva, un client d’Impulsa. Quand je les ai rejoints, nous étions 5 ou 6, aujourd'hui c'est une entreprise de 200 personnes.
Comment avez-vous fait la transition entre le ministère et votre première expérience dans la Tech chez Instranet ?
“À l'époque, je ne connaissais rien à la technologie ni à l'entrepreneuriat”
C'était un pur hasard. À l'époque, je ne connaissais rien à la technologie ni à l'entrepreneuriat. Un de mes camarades de l'ESCP m’a présenté aux fondateurs et je les ai rejoints. Je me souviens avoir dit à ma grand-mère que j'allais rejoindre une petite entreprise où ils étaient 10, et elle pensait que j'allais finir à la rue parce que c'était très risqué !
Êtes-vous resté chez Instranet jusqu'au rachat ? Quel poste occupiez-vous ?
“J'ai rapidement pris des fonctions de direction commerciale, puis de direction générale.”
J'ai quitté quelques années avant le rachat.
Chez InStranet, j'avais toujours des responsabilités commerciales, en tant que solution engineer, toujours très proche du produit. J'y suis resté 4 ans, parmi les années les plus formatrices de ma vie. Ensuite, j'ai rapidement pris des fonctions de direction commerciale, puis de direction générale.
Que faites-vous aujourd’hui ?
Il y a un an, j'ai décidé de retourner à ce que j'aime faire, c'est-à-dire construire, et nous avons lancé Zygon, une société dans le domaine passionnant de la cybersécurité.
Quel est l’objectif de Zygon ?
“L'objectif de Zygon est de gérer efficacement les outils SAAS des organisations pour réduire le shadow IT, en améliorant la sécurité et la gestion des comptes.”
L'objectif de Zygon est très simple.
Il y a deux ans, nous avons réalisé que toutes les organisations gèrent des quantités phénoménales d'outils en ligne de type SAAS, ce qui représente une grande partie du shadow IT. Il n'existe aucun moyen efficace de les gérer. Nous nous sommes donc demandés comment résoudre ce problème.
Nous avons développé un process permettant de détecter tous les outils utilisés par une organisation, de manière peu intrusive et très efficace. À partir de là, nous avons commencé à déployer des politiques de sécurité, à désactiver les comptes lorsque les gens partent, à relever le niveau d'authentification utilisé pour éviter que les utilisateurs ne se contentent de logins et mots de passe simples. Nous avons également commencé à remonter des alertes sur les outils utilisés.
Comment êtes-vous structuré actuellement chez Zygon et quel est votre rôle ?
“Nous avons levé des fonds l'été dernier, sorti la V1 de notre produit fin octobre et venons de terminer la phase pilote avec une trentaine de clients”
Je suis l'un des trois fondateurs de la société et le CEO. Nous avons partagé les rôles avec un CTO qui gère l'ingénierie et un autre associé, le CPO, qui s'occupe du produit et du marketing. Je me concentre principalement sur les aspects financiers, marketing et commerciaux.
Nous en sommes à notre première année d'activité et comptons une dizaine de collaborateurs. Nous avons levé des fonds l'été dernier, sorti la V1 de notre produit fin octobre et venons de terminer la phase pilote avec une trentaine de clients. Nous sommes très centrés sur les entreprises de quelques centaines à quelques milliers d'employés, car cela nous permet d'avoir des boucles de retour d'apprentissage sur nos produits très rapides, ce qui est toujours très compliqué avec de très grandes organisations.
Quels sont les prochains défis pour Zygon ?
Les principaux défis résident dans la sécurisation continue du shadow IT et l'amélioration constante de notre produit pour répondre aux besoins évolutifs de nos clients. Notre grande roadmap est déjà établie, mais les cas d'usage spécifiques et les besoins des clients peuvent entraîner des ajustements.
Comment avez-vous commencé à travailler avec Impulsa ?
Nous nous sommes rencontrés chez Odaseva, où j'avais rencontré Romain et Grégoire, deux personnes remarquables !
Impulsa nous accompagne principalement sur les sujets de comptabilité et de paie. Leur équipe est extrêmement réactive et précise, ce qui est essentiel pour nous. Mon interlocutrice principale pour les questions de paie est madame Coralie Vaisseau, et pour la comptabilité, c'est Inès El Sayed.
La qualité de leur travail est excellente, je n'ai aucun souci à ce niveau.
Voyez-vous un intérêt au modèle de One stop shop proposé par Impulsa ?
Absolument.
Cela simplifie énormément les processus. Je n'ai pas besoin de coordonner les différents aspects comme le social et la comptabilité; tout est intégré. Si un problème survient, un simple appel à Romain suffit pour être orienté vers le bon interlocuteur.