Pourriez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ainsi que des expériences professionnelles qui vous ont marqué ?
Je m’appelle Claude Hordé. Je suis originaire de Auxerre, en Bourgogne. Après l’obtention de mon bac scientifique, j’ai choisi de me réorienter vers l’ébénisterie. J’ai donc effectué un CAP en un an à Château-Chinon, dans le Morvan. Par la suite, j’ai emménagé à Paris pour intégrer l’École Boulle, où j’ai obtenu un Brevet des Métiers d’Art (équivalent Bac pro) puis un Diplôme des Métiers d’Art (bac+2) avec une spécialisation dans les finitions de l’ameublement (laque, vernis, etc.).
J’ai suivi ce parcours avec mon meilleur ami, Julien Roqueplan avec qui nous nous sommes challengés dans nos études.
En janvier 2013, nous avons lancé notre entreprise iotaelement avec un troisième associé, Antoine Bourdon (ingénieur des Arts et Métiers), qui a quitté l’aventure en 2018 pour se consacrer à d’autres projets.
Actuellement nous sommes une équipe de cinq personnes, dont les deux cofondateurs, Julien et moi.
Que faites-vous aujourd’hui ? / iotaelement qu’est-ce que c’est ?
iotaelement c’est vraiment une histoire d’amitié. Nous nous connaissons depuis l’enfance avec Julien et Antoine. Monter une entreprise ensemble était un objectif partagé. Nous voulions avant tout faire de la création de mobilier et nous sentions que monter notre propre structure nous offrirait davantage de liberté créative.
Nous avons tout d’abord pris le parti de nous positionner sur le marché du mobilier d’ébénisterie de luxe, en proposant des pièces uniques et des meubles en série limitée.
Puis, afin de nous diversifier, nous avons élargi notre activité vers l’agencement sur-mesure haut-de-gamme, ce qui nous a permis de développer un portefeuille de projets variés. Cette diversification a porté ses fruits car aujourd’hui nous menons des projets à l’échelle d’habitation entière. Cela nous permet de réfléchir l’aménagement intérieur dans son ensemble tout en gardant la créativité sur le mobilier.
Vos premières créations de mobilier sont-elles encore proposées aujourd’hui ?
Certaines sont toujours présentées sur notre site et dans nos catalogues. Ce sont souvent des pièces uniques ou des séries très limitées. Même si, dans la pratique, la part d’agencement sur-mesure est aujourd’hui majoritaire, ces créations restent notre « vitrine », elles mettent en valeur notre savoir-faire technique, l’attention que nous portons aux finitions et l’esthétique qui fait notre identité.
Quel projet emblématique aimeriez-vous mettre en avant ?
En douze ans d’existence de iotaelement il y en a beaucoup, mais nous avons notamment travaillé sur la boutique de parfums d’Orsay, située au 44 rue du Bac à Paris. L’intérieur est entièrement habillé de noyer américain, avec le mobilier assorti. C’était un projet très enrichissant, notamment à travers la collaboration avec nos partenaires métalliers Chaudrolux, avec qui nous avons conçus et fabriqués les nombreux éléments en laiton poli. C’est une de nos plus belles références en agencement de boutique de luxe.
Quelles sont les valeurs qui vous animent chez IOTA Element ?
- Créativité : Dès le départ, nous avons voulu mettre l’accent sur l’aspect créatif. Même dans l’agencement et le sur-mesure, nous cherchons toujours à innover et à proposer des concepts originaux.
- Éco-responsabilité : Nous sommes dans un secteur parfois très impactant pour l’environnement. Nous faisons donc attention à la provenance des bois (bois français et essences traçables quand cela dépend de nous), et nous surveillons la nature des produits de finition afin de réduire au maximum l’impact écologique.
- Relations humaines : En tant que petite entreprise de 5 personnes, la convivialité et la proximité sont essentielles, aussi bien dans l’équipe qu’avec nos clients et nos partenaires (architectes, sous-traitants, fournisseurs, etc.).
Quels sont vos futurs projets chez IOTA Element ?
Nous travaillons sur une nouvelle collection de mobilier, cette fois dans un positionnement plus accessible que l’ébénisterie de luxe. Nous envisageons de proposer des pièces haut de gamme en petites et moyennes séries, afin d’élargir notre clientèle sans renoncer à la qualité qui a forgé notre réputation.
Comment avez-vous commencé à travailler avec Impulsa, et quels sont les avantages de cette collaboration ?
Au départ, notre comptabilité était gérée par David Elbaz, qui a rejoint Impulsa il y a quelques années. Nous l’avons donc suivi et rapatrié tous nos besoins comptables, sociaux et juridiques chez Impulsa.
Le fait d’avoir tous ces volets (comptabilité, social, juridique) centralisés au même endroit est très confortable pour une petite structure comme la nôtre. Les interlocuteurs sont réactifs, disponibles, et nous apprécions d’avoir une seule équipe pour l’ensemble de nos démarches administratives et financières.
Tout se passe très bien avec eux et nous sommes très satisfaits de cette relation.