Peux-tu te présenter à celles et ceux qui ne te connaissent pas ?
Je m’appelle Edouard Nieuwjaer, j’ai 33 ans, je suis arrivé chez Impulsa en octobre 2021 en tant que manager d’une équipe PME / start-up. Aujourd’hui j’ai le plaisir d’annoncer ma promotion au poste de directeur.
Parle-nous un peu de ton cursus ?
J'ai un parcours plutôt atypique. J'ai commencé par des études de médecine, mais j'ai rapidement réalisé que ce n'était pas ma voie. J'ai ensuite opté pour un parcours classique dans le domaine de la comptabilité. J'ai obtenu un DCG puis un DSCG, ce dernier en alternance. Pendant la première année de DSCG, j'étais dans un petit cabinet où j'avais la responsabilité d'un portefeuille client. Pour ma deuxième année, j'ai rejoint un cabinet d'audit, où je me suis spécialisé en fiscalité.
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Comment as-tu atterri dans l’expertise comptable ?
Au lycée, j'ai eu l'occasion de rencontrer le président de l'ordre des experts-comptables de Picardie, car je suis originaire d'Amiens. Son intervention m'a beaucoup intéressé et m'a donné envie de me tourner vers cette profession. Cependant, pour des raisons familiales, j'avais initialement décidé de me lancer dans des études de médecine. Finalement, j'ai choisi de revenir à la comptabilité, et je suis heureux d'avoir fait ce choix (rires).
Parle nous de ta première expérience pro et/ou de l’expérience pro la plus marquante jusqu’à ce jour ?
Aussi surprenant que cela puisse paraître, mon expérience la plus marquante ne s'est pas déroulée dans le domaine de l'expertise comptable. J'ai travaillé sur un projet entrepreneurial avec un ami, dans lequel j’ai même appris à coder, mais nous avons rapidement réalisé que nous n'étions pas compatibles professionnellement. Ce fut une erreur de jugement pour nous deux, et nous avons décidé de reprendre chacun nos chemins respectifs. Pour ma part, l'aspect relationnel et le contact avec les clients dans le domaine de l'expertise comptable me manquaient beaucoup. La comptabilité, pour moi, est avant tout une question de relation et de confiance.
Cette expérience, bien que difficile, m'a obligé à réévaluer une partie de ma carrière pendant un an et demi à deux ans. Finalement, cela m'a beaucoup appris et a été bénéfique pour la suite de mon parcours.
Parle nous de ta rencontre avec IMPULSA ?
C'est assez amusant, mais la première fois que l’on m’a parlé d’Impulsa était pendant mes vacances. Sur mon lieu de vacances, j'ai retrouvé une amie, Eléonore, qui est partenaire d’Impulsa, Fuzséo. Elle m'a mis en contact avec Impulsa, et à la suite d’entretiens avec Grégoire, Maxime et Romain, le courant est passé immédiatement. Cela représentait un défi tant pour les associés que pour moi.
À ce moment-là, je n'étais pas activement à la recherche d'opportunités. J'avais exploré le marché quelques semaines auparavant, mais je n'étais plus dans cette démarche lorsque l'on m'a présenté Impulsa. J'ai accepté le rendez-vous en me disant que cela pourrait être une opportunité intéressante, notamment en ce qui concerne le management et la typologie de clients, qui me plaisaient particulièrement.
Qu’est ce qui a fait pencher la balance pour Impulsa ?
Plusieurs aspects de la proposition d'Impulsa m'ont séduit. Ce n'était pas seulement la mission qui m'attirait. Je recherchais un cabinet offrant un cadre de travail agréable, une ambiance sympathique, et où je pourrais m'épanouir professionnellement tout en ayant tous les outils nécessaires à ma disposition. Je savais que si je devais changer de cabinet, ce serait uniquement pour un cabinet comme Impulsa.
Le management prend une place importante dans ton travail au quotidien, comment assumes-tu ce rôle ? Et comment fais-tu pour garder ton équipe motivée ?
Cela demande beaucoup d'organisation et de délégation. Il est essentiel d'avoir des piliers sur lesquels s'appuyer. Dans mon équipe, j'ai trois superviseurs, Matthieu, Chloé et Cyril. Dont Matthieu, vient d'être promu manager. J'ai eu la chance de pouvoir compter sur lui pour relayer mes messages aux autres collaborateurs et répondre aux attentes de production. Grâce à cette structure, j'ai pu gérer efficacement le management et la gestion des équipes.
Pour moi, le secret pour garder les équipes motivées réside dans leur implication et la transparence. En résumé, les trois mots clés à retenir sont implication, transparence et autonomie
Ton regard sur les sujets qui font couler beaucoup d’encres et de salives dans la profession comptable à savoir, les difficultés de recrutement, le développement à outrance de l’IA ?
En ce qui concerne le recrutement, qui est pour moi le domaine où nous sommes le plus impactés, il est crucial de faire adhérer les candidats à notre marque employeur. À cet égard, je trouve qu'Impulsa a très bien réussi. Nous parvenons à être attractifs et à recruter des talents. Cependant, la difficulté ne s'arrête pas là. La deuxième problématique post-recrutement est de les fidéliser. C'est là que le rôle de manager ou de directeur devient crucial : il faut faire évoluer les talents dans leurs tâches et missions pour maintenir leur intérêt.
Je pense que ces deux problèmes sont corrélés. Le développement de l'IA a un impact sur les recrutements. Par exemple, notre partenaire Pennylane, avec qui nous collaborons régulièrement, a intégré l'IA dans ses outils. Cela rend les tâches de base de moins en moins intéressantes pour les collaborateurs, les obligeant à monter rapidement en compétences sur des sujets plus complexes. Cela explique en partie les difficultés à recruter des profils correspondant aux attentes du marché.
De plus, l'image de la profession comptable reste un défi. Certains perçoivent encore le métier comme essentiellement centré sur la saisie de données. Or, aujourd'hui, l'expert-comptable est un des principaux tiers de confiance des dirigeants d'entreprise. Pour faire une analogie avec la médecine, je dirais que l'expert-comptable est un peu le médecin généraliste de l'entreprise.
Peux-tu nous parler succinctement de ton équipe, de ta collaboration avec elle et de la politique de promotion de ton pôle et d’Impulsa ?
L'équipe est évidemment importante. Aujourd'hui, j’encadre 18 collaborateurs et les choses se passent très bien. J'ai compris l'importance de faire progresser et d'accompagner les collaborateurs dans leur développement professionnel, rejoignant ainsi la vision d'Impulsa. À titre d'exemple, je mentionnerai Matthieu Noual, qui est arrivé chez Impulsa presque en même temps que moi en tant que senior. Il a ensuite été promu superviseur et, depuis le 1er juillet dernier, il occupe le poste de manager. De même, Lola Sabatier est arrivée en tant qu'apprentie, a signé son premier CDI peu après mon arrivée, et est devenue senior il y a presque un an.
Ces exemples montrent combien il est important de faire progresser les collaborateurs lorsque leur travail est de qualité. Certains cabinets ont du mal à offrir des opportunités d'évolution, mais chez Impulsa, ce n'est pas un problème. Depuis mon arrivée, j'ai assisté à plusieurs promotions, ce qui démontre notre engagement à valoriser et à développer les talents au sein de l'entreprise.
Comment se passe une journée type chez Impulsa ?
Il n'y a pas vraiment de journée type, chaque jour apporte son lot d'attentes et d'objectifs différents. Certaines journées, je vais me concentrer davantage sur des sujets liés aux ressources humaines, d'autres fois je vais me consacrer à la production ou répondre aux questions des clients. Nous préparons une liste de tâches pour le lendemain ou pour le reste de la semaine, et nous essayons de nous y conformer autant que possible, même si ce n'est pas toujours évident.
Quels sont les dossiers sur lesquels tu travailles en ce moment ?
Au quotidien, je travaille sur une grande variété de dossiers. Par exemple, je collabore avec des licornes de la FrenchTech comme Qonto, la néo-banque, Pigment, et Yousign, le leader de la signature électronique. Je m'occupe également d'une filiale d'un groupe étranger qui fabrique des produits pour les ascenseurs et d'une entreprise qui fournit des services financiers aux banques. De plus, des groupes du BTP comme Geofi ou encore des chasseurs de tête comme Tillerman,... Je n’ai pas le temps de tous les citer.
Sur ces dossiers, mes tâches varient entre la tenue, la revue et parfois des interventions sur des sujets courants. Par exemple, chaque année, j'interviens sur un bridge entre une comptabilité IFRS et une comptabilité française.
Récemment, nous avons mis en place un reporting pour un client utilisant Pennylane pour sa comptabilité. Dans le cadre de la fiabilisation des données pour une meilleure gestion de son entreprise, nous avons créé ce reporting via Finthesis permettant une comptabilité mensuelle figée et correspondant à ses résultats mensuels. Actuellement, je travaille sur la mise en place de reportings à petite échelle pour nos clients, avec des données fiables et consolidées.
L'analyse des données devient une compétence indispensable pour les comptables de demain. Bien que nous ayons toujours des aspects réglementaires et obligatoires tels que les bilans et la TVA, les clients souhaitent désormais obtenir des informations fiables chaque mois pour piloter leurs activités. Le métier et ses missions sont en pleine transformation. Par exemple, le pôle conseil dirigé par Xavier Trollé s'est bien développé après son arrivée.
Peux-tu nous parler de toi en dehors du cadre professionnel ?
Je suis un jeune papa, j’ai les contraintes d’un jeune papa avec une vie professionnelle remplie, mais j’essaie de me dégager du temps pour faire un peu de sport à la salle, car c’est ce qui a de plus pratique pour moi, ce n’est pas loin de chez moi, ça me permet de me vider l’esprit avant d’aller travailler, mais je suis également un amateur du golf que je pratique dès que j’en ai l’occasion et qui permet à la fois d’évoluer dans un cadre calme mais aussi de relâcher la pression.
Pour finir, qu’est ce qu’on peut te souhaiter pour l’avenir ?
Je souhaite continuer à grandir chez Impulsa, je m’y sens bien, lorsqu’on a trouvé chaussure à son pied, on a plus envie de s’en séparer, à moyen terme le challenge pour moi serait de passer le DEC.